Utilisée en herbologie chinoise depuis plus de 2 000 ans, l’ Artemisia Annua réduirait les cellules cancéreuses du poumon jusqu’à 28% utilisée seule.
Mais, combinée avec le Fer, cette plante incroyable tuerait 98% des cellules cancéreuses en seulement 16 heures.
- Artemisia Annua améliorerait considérablement l’ensemble du système intestinal.
- Prise en tisane, elle serait le traitement le plus efficace contre le paludisme.
- L’artémisinine pourrait traiter efficacement l’infection par levure.
- Elle tuerait les parasites.
- Soulagerait les douleurs articulaires associées à l’arthrite.
- Et enfin, l’artémisinine tuerait les cellules cancéreuses.
La fonction peroxyde de la molécule d’artémisine d’Artemisia Annua réagit avec les ions Fer en libérant un radical Oxygène libre extrêmement oxydant et fatal pour les cellules riches en Fer. Ce qui explique la destruction des parasites du sang (Plasmodium falciparum) ou leur forte inhibition ainsi que la destruction des cellules tumorales (Cancer du poumon).
D’autres substances contenues dans la plante entière agissent en synergie pour une efficacité supérieure, il s’agit en fait d’une multi-thérapie.
Les cellules cancéreuses aiment le Fer et donc ingèrent le mélange fer-artémisinine et lorsqu’elle est liée au Fer, l’artémisinine est 34000 fois plus efficace pour tuer les cellules cancéreuses!
Et selon des études publiées dans des revues comme Life Sciences, Cancer Letters et Anticancer Drugs , l’artémisinine peut tuer les cellules cancéreuses à raison de 12000 cellules cancéreuses pour chaque cellule saine.
L’extrait de feuilles d’Artemisia Annua a des activités antioxydantes puissantes.
Il peut aider les personnes atteintes de leucémie par une cytotoxicité vis-à-vis de ces cellules.
Bien que cette plante soit sujette à polémiques l’Artémisia Annua est toujours une herbe à considérer.
Nathalie
Pour en savoir plus :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Artémisinine
Bonjour,
je me permets d’insérer un commentaire sur ce sujet pertinent qui montre à la fois les ressources de notre planète et aussi la complexité des principes actifs et leur synergie pour obtenir des résultats prometteurs, encourageants et accessibles à tous.
A l’opposé, nous pouvons observer cet extrait d’un article de Fabien Leboucq qui publie dans le journal “LIBERATION” du 7 mai 2020 : “….Le sujet s’est importé en France, où l’Agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) s’est également fendue d’un communiqué, plus ferme encore : «Nous avons constaté des messages portant sur l’artemisia annua et ses supposées vertus thérapeutiques. Au-delà d’un risque d’inefficacité, le recours à ce type de produits en automédication peut présenter un danger pour la santé.» Selon l’ANSM, les produits à base de cette plante «n’ont jusqu’alors pas fait la preuve de quelconques vertus thérapeutiques. Nous rappelons que cette plante a auparavant fait l’objet du même type de message sur de prétendues vertus thérapeutiques contre le paludisme. Là encore, la preuve de son efficacité n’a pas été démontrée et des personnes en ayant pris ont développé des formes graves de paludisme lors d’un séjour à l’étranger….»
Il y a ainsi deux approches qui s’opposent :
– une première, pragmatique, qui constate des améliorations de la santé de personnes ayant reçu des extraits d’Artemisia Annua associés à d’autres plantes sous forme de “tisane”.
– une seconde, plus fondamentale, scientifique qui consiste à dire que l’Artémisinine extraite d’Artemisia Annua n’a pas fait la preuve de son efficacité contre le paludisme. Donc, comme il n’y a pas de preuve d’efficacité totale dans le cadre de l’étude, alors on évoque le principe de précaution.
En réalité, ces deux approches ne s’opposent pas car elles ne traitent pas du même sujet.
La première, réalisée sur le terrain, propose un pool de principes actifs non purifiés, qui peuvent agir en synergie et peut-être agir sur la santé globale de la personne limitant ainsi ou éradiquant le développement du parasite. Ceci confère à l’approche une certaine efficacité qui pourra être mesurée sur des groupes sociaux : village, école etc…
La seconde consiste à extraire un composé de la plante, le purifier et à évaluer son efficacité selon des protocoles plus standardisés (témoin positif/négatif, placébo/nocébo…). Devant cette inefficacité, les chercheurs ont développé des combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine pour améliorer les résultats et proposer des traitements médicaux
On comprend ainsi l’étendue des différences et la possibilité de lire des conclusions opposées.
Personnellement, j’observe avec intérêt la première approche car il me semble que c’est dans la diversité que nait le progrès.
Paul
Bonjour Paul,
Merci pour l’intérêt que vous portez à mon blog.
Je devine à travers ce commentaire le scientifique que vous devez être.
Merci également pour l’explication apportée concernant les deux méthodes d’études que je trouve justes, ayant moi-même dans mes années d’étudiante travaillée sur des cas en psychologie expérimentale.
Je souhaite simplement souligner qu’aujourd’hui, malheureusement pour l’humanité, un certain type de science nous écarte des acquis humains qui pourtant paraissent avoir fait leurs preuves depuis des siècles voire des millénaires. Ils sont parfois, comme vous l’exposez par l’article du journal “Libération”, balayés d’un revers de la main car non conformes à la sacro-sainte rigueur scientifique (et aux “profits” attendus); même si, comme on peut le voir dans le documentaire ci-dessus, des tests ont été effectués en laboratoire prouvant l’efficacité et les bienfaits de la tisanothérapie.
Au plaisir de vous lire à nouveau.
Nathalie