Tout le monde a en lui la créativité d’un génie mais, bien souvent, l’école détruit celle-ci pour fabriquer les machines à apprendre, détruisant ainsi toute innovation et toute imagination.
Cela n’a pas qu’un côté pervers sur la qualité de l’éducation, cela nuit également à l’enfant, car, comme le disait Albert Einstein :
« Si on juge un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide ».
La société juge le succès ou l’échec à travers les résultats scolaires (comme le nombre d’années réalisées après le BAC) alors que, chaque personne a des capacités différentes. Certains seront des génies en Arts et d’autres des génies en Affaires.
La plupart des systèmes scolaires ne tiennent pas compte de ces aptitudes et trient les élèves, non pas par leurs capacités mais par leur âge.
Aujourd’hui, réussir à l’école ne signifie pas que l’élève aura du succès dans ce qu’il entreprendra mais qu’il est capable d’apprendre par cœur et retranscrire sans faute ce qui lui est enseigné.
L’école ne développe plus ni l’intelligence ni l’esprit critique, et délaisse les aptitudes physiques et intellectuelles.
« L’éducation est l’allumage d’une flamme, et non pas le remplissage d’un navire »
L’école délaisse également les intérêts propres et les capacités naturelles de l’enfant (artistes, auteurs, mélomanes, sportifs, etc.).
Du point de vue anthroposophique, l’école, comme la télévision, sabote le processus de développement de l’enfant.
Pour exemple, voici une étude réalisée sur 1894 enfants âgés de six et sept ans à qui l’on a demandé se se représenter :
Enfants consommant 1 heure maximum de télévision par jour.
Enfants consommant au minimum 3 heures de télévision par jour.
En sabotant ses activités mentales par un programme d’éducation public de basse qualité dans les domaines des mathématiques, de la logique, de la conception des systèmes et de l’économie; l’école décourage sa créativité technique.
Certains vont plus loin que moi dans leurs analyses :
« Le devoir maintenant, c’est d’être heureux. De plus beau programme il n’y en a pas. Mais il devient urgent de commencer à enseigner dans les écoles comment on y parvient »
Françoise Giroud
« Les hommes gagnent des diplômes et perdent leur instinct »
Francis Picabia
Pour terminer cet article, je citerai Sénèque (Artiste, Dramaturge, Homme d’Etat et Philosophe) qui vécu il y a deux mille ans :
« Avant toute chose, voilà ce qu’il faut faire : faire l’apprentissage de la joie.
C’est la vie qui nous apprend et non l’école.
Sois heureux de ce qui est à toi et de ce que tu es »
Nathalie