A cette question ma réponse a été simple :

Oui, bien sûr !

Car au fond de chacun de nous règne une envie de paix et d’harmonie.
En réalité peu de gens souhaitent la guerre. Seule une minorité la déclenche pour favoriser ses ambitions.

La nature humaine privilégie une vie stable et sécurisante.
Elle se contente généralement de ce qui lui est offert et s’accommode de beaucoup de choses – parfois même pénibles – pourvu que le cours de sa vie ne soit pas perturbée.

Pour illustrer mon propos, je souhaite vous citer un passage d’une réflexion d’André Brugiroux qui a voyagé dans tous les pays du monde :

« La paix entre les hommes est-elle possible? Et à cette question fondamentale, j’ai déjà apporté un élément de réponse.
Les hommes? Je les connais un peu mieux désormais, je les ai rencontrés partout sur terre et suis en mesure d’affirmer d’expérience qu’ils sont intrinsèquement les mêmes, qu’au-delà des différences géographiques et culturelles, ils possèdent tous en eux la même part d’ombre et la même part de lumière et qu’au plus profond d’eux-mêmes, une fois évacuées la colère et la peur qui les font s’égarer si souvent, tous, sans exception, aspirent à un bonheur fraternel et à une coexistence pacifique. »

Alors, un jour ou l’autre cette envie de paix profonde et durable prendra le dessus.
Un jour cela s’arrêtera car la minorité perdra son pouvoir face à l’énorme majorité qui ouvre grand ses yeux face à l’absurdité. Car ce qui change aujourd’hui est que la manipulation à tous les niveaux est révélée au grand jour.
Il suffit de s’y intéresser un tant soit peu pour comprendre les stratagèmes.

Nathalie

Alors que l’on cherche sans cesse à nous diviser – comme je l’ai déjà expliqué dans d’autres articles – nous devrions apprendre à respecter la façon de penser de l’autre, ce qui n’empêche nullement le débat ou la discussion mais nous amène simplement à comprendre et à accepter ses choix.

Il est important d’accepter l’autre tel qu’il est, quelle que soit la perception bonne ou mauvaise que nous avons de son action. D’ailleurs la notion de bien ou de mal est une notion très subjective. Chacun d’entre nous a un chemin à parcourir sur lequel se présentent différentes expériences aidant à notre propre évolution.

Si l’autre agit dans un sens c’est qu’il est persuadé d’avoir raison et que c’est la meilleure chose à faire pour lui. Même si, pour nous, ce n’est pas la meilleure solution, l’autre doit apprendre de son expérience et de ses erreurs.

Lorsque l’autre se rend compte qu’il peut s’être trompé, alors il entamera une nouvelle expérience, et empruntera un nouveau chemin avec ou sans notre aide. Et même si son action individuelle agit sur le collectif, il est nécessaire de respecter son choix, que nous soyons d’accord ou non.

Lors d’une discussion ou partage d’opinion, chaque idée devrait être expliquée, appréciée, mais jamais imposée. Cela serait très négatif pour nous d’intervenir dans son libre arbitre.

Enfin, si la divergence apporte de la souffrance, alors il vaut mieux tout simplement s’éloigner et laissez chacun suivre son propre chemin.

Nathalie

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